Les agriculteurs contournent le blocage des forces de l’ordre en passant par les glissières de l’autoroute (VIDEO)
Depuis le premier jour de mobilisation, la colère des agriculteurs ne faiblit pas. Pour se faire entendre, ils ont organisé plusieurs barrages autour de Paris ce lundi 29 janvier. Le blocus de Paris se poursuit ce mardi matin et les agriculteurs ont comme objectif d’atteindre Rungis.
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Le convoi des agriculteurs bloqué par les forces de l’ordre
Très tôt ce matin, un convoi de tracteurs est parti d’Agen en direction de Rungis. Les forces de l’ordre ont bloqué les agriculteurs à Limoges, ce qui a provoqué la colère des organisateurs : « On est tombé dans un piège ! On est bloqué par les forces de l’ordre, on nous traite comme des délinquants ! C’est une honte totale ! »
Vers 7h, les tracteurs qui étaient bloqués ont taillé une brèche dans la glissière au bord de l’autoroute. Ils ont donc pu quitter l’autoroute pour emprunter des petites routes à Bessines-sur-Gartempe au nord de Limoges. Mais peu avant 9h, le convoi s’est de nouveau retrouvé bloqué.
En effet, les agriculteurs qui avaient contourné le barrage des gendarmes sur l’autoroute ont été arrêtés peu après sur la départementale qu’ils avaient empruntée. Finalement, vers 9 h 30, le convoi était de nouveau en route vers Rungis après avoir contourné plusieurs barrages.
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Les tracteurs se dirigent vers Rungis
Pour rappel, depuis la fin du week-end, des blindés de la gendarmerie ont été déployés aux abords du marché de Rungis. Les agriculteurs, qui ont pris à partie plusieurs camions étrangers, ont l’intention d’investir ce lieu. Le convoi, qui comporte plus de 200 tracteurs, prévoit une arrivée à Rungis en fin de journée.
« Ils veulent nous épuiser et cherchent à nous ralentir. C’est la belle démonstration qu’ils nous craignent », a indiqué le Serge Bousquet-Cassagne, président de la Chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne. « S’ils continuent à nous bloquer, on forcera les barrages avec les tracteurs« , prévient-il.
Malgré plusieurs annonces de Gabriel Attal, le gouvernement ne parvient pas à calmer la colère des agriculteurs. De nouvelles dispositions devraient être annoncées dans la journée.
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