Affaire Mila : l’adolescente revient pour la première fois en direct sur la polémique (Vidéo)
Interrogée ce lundi soir par Yann Barthès sur le plateau de Quotidien, Mila revient sur les propos qu’elle a tenu et les conséquences qui ont suivi.
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Mila ne regrette pas ses propos, mais s’excuse tout de même
Au vu de l’ampleur que prend l’affaire, Mila a tenu à s’exprimer publiquement ce lundi soir à la télévision. Pour rappel, la jeune fille de 16 ans a tenu des propos blasphématoires envers la religion musulmane. « Je ne regrette pas mes propos. J’ai usé de mon droit au blasphème. Je n’ai pas à me cacher, à m’arrêter de vivre » , explique l’adolescente d’une voix certaine.
Si Mila ne regrette pas ses propos, elle tient tout de même à s’excuser envers les personnes qu’elle a pu blesser et qui « pratiquent leur religion en paix » . Elle explique par la suite qu’elle ne peut plus se rendre à son lycée, tant les menaces sont violentes. « Je n’étais pas en sécurité dans mon établissement. Vu les menaces que j’ai reçues des personnes de mon lycée, j’aurais pu être brûlée à l’acide, me faire frapper. J’étais menacée d’être déshabillée en public, d’être enterrée vivante. J’étais obligée d’abandonner mon lycée » , raconte la jeune fille sur le plateau de Quotidien.
Les politiques et la justice se saisissent de cette affaire
Déscolarisée depuis deux semaines, suite à des menaces violentes de ses camarades de lycée, Mila se voit apporter du soutien par le ministre de l’Éducation nationale. « Nous l’aidons, mais avec discrétion puisque l’objectif est de la rescolariser paisiblement » affirme Jean-Michel Blanquer, qui recherche la meilleure solution pour la jeune femme, encore en classe de seconde.
Alors que Ségolène Royal s’était montrée sans pitié envers Mila ce dimanche soir sur France 3, la jeune femme a reçu le soutien de Marine Le Pen sur Twitter. L’ancienne ministre déplore alors une jeune fille en pleine « crise d’adolescence » et qu’une certaine « liberté n’empêche d’avoir du respect » . La présidente du Rassemblement National salue le « courage » de la jeune fille et précise que ce n’est pas à elle de s’excuser mais plutôt à ses harceleurs.
Une enquête a été ouverte à l’encontre de l’adolescente pour « incitation à la haine raciale » , mais cette procédure n’a pas eu de poursuites. En revanche, une enquête contre ses harceleurs et agresseurs est elle toujours ouverte. Nous n’avons pas fini d’entendre parler de la jeune fille.
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