Affaire Maëlys : un an après, la famille s’exprime
Un an que la petite Maëlys a été enlevée et tuée lors d’un mariage à Pont-de-Beauvoisin en Isère. Ce dimanche, cela faisait un an jour pour jour. L’occasion, pour sa famille, de se confier à BFMTV.
L’interminable attente
Les parents de la petite Maëlys sont toujours dans l’attente. Une attente interminable. Ils se raccrochent à des souvenirs, pour ne pas sombrer. « On est toujours dans l’attente d’une vérité pour elle. Elle nous manque terriblement. Il ne nous reste que des souvenirs d’elle, des moments joyeux qu’on a passés avec elle« . Aujourd’hui, ils sont prêts à dénoncer la « prise d’otage » que leur fait subir Nordahl Lelandais. L’homme avait, le 14 février dernier, avoué le meurtre de la petite fille et indiqué aux enquêteurs l’endroit où il avait laissé le corps. Il avait alors misé sur la thèse de l’accident.
Maëlys et la thèse de l’accident
Lelandais s’est muré dans le silence depuis ses derniers aveux. Les parents de la victime n’en peuvent plus de ses « mensonges à répétition« . « On ne donne pas des coups au visage d’une enfant par accident (…) Il donne des versions qui sont les siennes mais qui ne collent pas toujours avec le déroulement des faits« .
Pour eux, l’homme avait « préparé cette action. Auparavant, il avait déjà assassiné Arthur Noyer et une semaine avant, il a eu une agression sexuelle sur sa petite cousine de 6 ans. Pour moi, il est venu au mariage en voulant faire du mal« .
Lelandais impliqué
Lelandais a déjà avoué deux meurtres. Mais la liste de ses possibles victimes est longue : la cellule Ariane, mise en place en janvier 2018, a pour mission de s’assurer de l’implication ou non de Nordahl Lelandais dans d’autres dossiers. Actuellement, il reste 120 dossiers en cours sur les 900 initiaux.
Lelandais, après ses aveux, avait été transféré dans une unité hospitalière. Il y sera resté 5 mois. Désormais, il est placé en cellule à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère.