Affaire Lina : Samuel Gonin aidé d’un complice ? Ces éléments qui font pencher la balance
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Le corps de la jeune Lina retrouvé, une question taraude l’esprit des enquêteurs : le principal suspect aurait-il agi avec un complice ?
Disparition de Lina : Cette affaire qui a secoué la France
La découverte de son corps a secoué les français. Plus d’un an après sa disparition, Lina restait toujours introuvable. Au grand désespoir de ses proches et de ceux qui suivaient l’affaire avec attention. Mais voilà, à la mi-octobre, l’affaire prend un tour inattendu. Après des mois de recherches, les enquêteurs finissent par localiser l’adolescente.
Malheureusement, celle-ci est déjà décédée depuis plusieurs semaines. Un terrible dénouement pour l’affaire qui a tenu les Français en haleine pendant un an.
Retrouvée immergée dans un cours d’eau, Lina y aurait été amenée au lendemain de son enlèvement. Un déroulé des faits que les gendarmes ont établis grâce aux données récoltées sur le GPS de la voiture de Samuel Gonin. Principal suspect dans cette affaire, celui-ci a tenté — tant bien que mal – d’effacer les traces de son passage dans la région en supprimant ses itinéraires.
« Cette route, il n’avait aucune raison de l’emprunter »
Mais alors que les scientifiques tentent désormais d’établir les circonstances de son décès, les enquêteurs poursuivent leurs efforts. Dorénavant, ils se questionnent sur le mode opératoire de Samuel Gonin. Et parmi les nombreuses questions qu’ils se posent, vient celle de la présence ou non d’un complice.
Il faut dire que les trajets de Samuel Gonin le jour précédent la disparition, et même le jour suivant, questionnent. « Il part de Montbéliard le jour de l’enlèvement, il prend l’autoroute, il va en Allemagne, il revient en France, à Plaine, il redescend dans le Morvan où il passe la nuit, il remonte le lendemain à Nevers. C’est incohérent », relève le journaliste Dimitri Rhamelow, correspondant RTL dans le podcast L’heure du crime.
Non seulement ses déplacements interpellent, mais sa présence dans le Bas-Rhin laisse perplexe. « Est-ce qu’il avait un complice ? Est-ce qu’il connaissait quelqu’un ? », s’interroge Yannick Olland, un autre correspondant RTL. « Cette route, il n’avait aucune raison de l’emprunter », note-t-il.
Interrogé après identification du principal suspect, l’entourage de Lina n’a aucun lien avec Samuel Gonin. Comme les habitants de Plaine. « Il serait donc arrivé là totalement par hasard », confie encore Yannick Olland. Pour l’heure, les enquêteurs ne sont pas encore en mesure d’éclaircir toutes les zones d’ombre. En attendant, les recherches se poursuivent et les enquêteurs n’écartent aucune piste : y compris celle de l’intervention d’un tiers.
