À peine nommé, déjà écarté ? François Bayrou menacé d’être déchu de ses fonctions
Fraîchement nommé, François Bayrou fait déjà l’objet de vives critiques de la part de la gauche et de la droite.
François Bayrou, nouveau Premier ministre d’Emmanuel Macron
Le Premier ministre ne fait pas l’unanimité. Comme Michel Barnier avant lui, l’homme politique désigné par Emmanuel Macron est sous le feu des critiques. Bien connu des Français, François Bayrou accède enfin au poste tant convoité de Premier Ministre. Un poste sur siège éjectable si l’on en croit la trajectoire présidentielle d’Emmanuel Macron.
Son prédécesseur ayant été nommé pour trois mois, les uns et les autres ne donnent pas cher de sa peau. Comme Michel Barnier avant lui, ils prévoient de sombres heures pour le nouvel arrivant. D’autant qu’il a déjà fait preuve de maladresse si l’on en croit les discours des politiques.
Il y a peu, Mayotte a fait face au passage du cyclone Chido. Cyclone aux conséquences désastreuses pour l’archipel qui déplore une trentaine de morts et des dégâts matériels conséquents. Si l’on en croit le discours du socialiste Arthur Delaporte, François Bayrou a commis une première erreur : ne pas se rendre sur place.
« Une faute politique majeure »
« C’est une faute politique majeure qui illustre la déconnexion et le sentiment de toute-puissance du Premier ministre », analyse-t-il. Un point de vue que partage d’autres politiques et certains français, qui envisagent une destitution prématurée pour le Premier ministre. « On peut se retrouver dans une situation à la belge où Bayrou saute avant d’avoir formé son gouvernement », envisage un cadre de droite.
Bref, le soutien n’est pas le maître mot de cette nouvelle nomination.
En ce qui concerne François Bayrou, un autre détail interpelle. Alors même qu’il accède au poste de Premier ministre, celui-ci refuse de rendre son écharpe de maire de Pau. Un cumul de fonctions que certains voient d’un mauvais œil, notamment Ségolène Royal qui n’a pas mâché ses mots.
« Aller dans son conseil municipal et en plus plaider pour le cumul des mandats, alors que les Français sont archi contre le cumul des mandats pour une raison toute simple. Ils se disent : ‘déjà que les hommes politiques ne s’occupent pas bien de nous, alors en plus s’ils font plusieurs choses à la fois, ça va encore être pire », explique-t-elle.