44 chiens morts retrouvés dans le congélateur de cette femme
Au New Jersey, aux Etats-Unis, une femme vient d’être arrêtée pour avoir gardé des animaux dans des conditions inhumaines. Ce sont 44 chiens morts, et 130 autres vivants qui ont été retrouvés.
Donna Roberts, une femme de 65 ans, a été arrêtée par la police pour avoir gardé des animaux dans des conditions déplorables et inhumaines, chez elle et dans les alentours, sur la route d’Oakshade, au New Jersey. Les enquêteurs de la police de l’État et les inspecteurs du département de la santé du comté de Burlington, se sont rendus à son domicile mardi pour une inspection. Celle-ci fait suite à l’adoption d’une ordonnance dans la municipalité de Shamong, limitant à 14 le nombre de chiens dans une résidence privée.
44 chiens morts et 130 en mauvais états retrouvés chez une femme
L’odeur d’excréments d’animaux et d’ammoniac infectait toute la propriété, ce qui a rendu les officiers nauséeux et étourdis. Les inspecteurs ont retrouvé 44 chiens morts, emballés dans des sacs en plastique et mis dans un congélateur à l’extérieur de la maison de Donna. 130 autres chiens, vivants cette fois-ci, ont été trouvés dans sa propriété dans des conditions déplorables.
Les autorités ont affirmé que 4 de ces chiens étaient dans un état très critique, et qu’ils ont dû les emmener en urgence dans une clinique vétérinaire. Ceux restants ont été évalués et traités sur les lieux par des travailleurs d’abris pour animaux.
Donna Roberts est accusée de cruauté envers les animaux
Donna Roberts a expliqué que les 44 chiens retrouvés étaient morts-nés, et qu’elle les avait oublié après les avoir mis dans le congélateur 7 ans auparavant. « Je les avais complètement oublié, ils étaient dans la cave, dans le congélateur, et c’est ce que font les éleveurs quand les chiens meurent. Ils sont nés-morts et je ne les ai pas tués. Ils font toute une histoire pour rien. » affirme-t-elle. Elle explique qu’elle et son petit-ami devaient emmener les animaux en Alabama chez un vétérinaire pour une autopsie, mais cela lui ait « sortit de la tête ».
Elle a pour l’instant été libérée de prison en attendant son audience, pour cruauté envers les animaux. L’affaire est poursuivie par le bureau du procureur du comté de Burlington.