Il a dissous 300 personnes dans l’acide : sa libération est imminente
Santiago Meza, célèbre narcotrafiquant mexicain, purge actuellement sa peine de 10 ans de prison suite au meurtre abominable de 300 personnes dans l’acide. Selon le journal quotidien Milenio, il devrait sortir de prison en avril 2022.
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Il plongeait ses victimes dans l’acide
Le Mexique est réputé pour ses célèbres narcotrafiquants, le sicario (opérant pour les cartels d’Amérique latine), Santiago Meza, surnommé « El Pozolero » (le marchand de soupe, en français), n’échappe pas à la règle. Cet homme a été arrêté en 2012 pour avoir dissous les corps de plus de 300 personnes dans l’acide. Condamné à 10 ans de prison, le quotidien Milenio, annonce qu’il sera libéré en avril 2022.
Santiago Meza est connu pour avoir travaillé dans de nombreux cartels, dont l’un des plus célèbres, celui de Tijuana. Arrêté pour « crime organisé, association de malfaiteurs et enterrement clandestin » , il plongeait pendant 24 heures les cadavres qu’on lui apportait dans de l’acide, avant de les jeter dans une fosse septique. S’il a avoué les crimes, il a également dévoilé le nombre ahurissant de ses victimes : plus de 300. Un chiffre qui reste encore bien gentil selon certaines estimations, qui laisse penser que jusqu’à 650 corps auraient subi le même sort. « Je préfère faire mon travail que de vous voir mourir de faim » , aurait-il confié à sa famille pour se justifier.
Sa libération fait polémique
En 2011, les autorités découvrent des fosses sur le terrain de La Gallera, à Tijuana, ou le narcotrafiquant enterrait les corps qu’il n’arrivait pas à dissoudre. Plusieurs organisations se sont mobilisées pour se lancer à la recherche des victimes. C’est le cas de l’Association des disparus de Basse-Californie, qui a pu retrouver trois corps démembrés à l’heure actuelle. L’annonce de la libération de « El Pozolero », ne passe pas très bien.
« C’est une bien triste nouvelle pour de nombreuses familles qui, à l’époque, ont subi les conséquences de son travail. Mais c’est la loi, et la loi doit être respectée. Espérons qu’il ait repris le chemin du bien durant le temps où il était enfermé » , a déclaré Fernando Ocegueda Flores, fondateur de l’association.
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