14 juillet : Le gouvernement prend de lourdes décisions sécuritaires
Ce vendredi, c’est la fête nationale. Malheureusement, au vu du climat actuel tendu, le gouvernement a pris de lourdes mesures pour tenter de limiter les débordements et dégradations ce soir-là.
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Le 14 juillet, une soirée à risques
Après les nuits de violences qui se sont enchainées à Paris, le gouvernement craint un retour des tensions le soir du 14 juillet, jour de la fête nationale. Si Emmanuel Macron a choisi de ne pas s’exprimer à cette date, le gouvernement a pris de nombreuses mesures pour limiter les débordements.
Gérald Darmanin a ainsi présenté son plan de sécurité renforcé pour ce soir-là. Le ministre de l’Intérieur a d’abord admis que « ce rendez-vous est malheureusement marqué par des violences de façon traditionnelle » . Il a rappelé que lors de l’édition précédente, plus de 800 interpellations avaient eu lieu et de nombreux véhicules avaient été incendiés.
Le ministre a alors assuré que 130 000 policiers seront mobilisés ainsi que le RAID et le GIGN, et cela, dès ce 13 juillet au soir.
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Des festivités limitées
Gérald Darmanin est ensuite revenu sur les règles autour des feux d’artifice : « Nous avons décidé de restreindre l’usage des feux d’artifice. L’usage, la vente et le transport étant interdits par un décret publié le 8 juillet à l’exception des professionnels » .
Ainsi, les communes sont bien libres d’organiser feux d’artifice et concert à leur guise. Les festivités, dont le défilé et le feu d’artifice de la Tour Eiffel à Paris, sont également maintenus. À l’inverse, « 150.000 artifices et mortiers illégalement détenus ont été saisis depuis le 30 juin et des commerces qui les vendaient illégalement ont été fermés » , a dévoilé le ministre.
Comme lors des nuits de violences qui ont suivi la mort de Nahel, les bus et tramways seront arrêtés partout en France à 22 heures. Il sera également interdit de manifester jusqu’au 15 juillet.
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