Baguette de pain : Mauvaise nouvelle pour son prix
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Avec l’inflation, les prix de nombreux produits du quotidien augmentent. Mais mauvaise nouvelle, un aliment phare pourrait bien s’ajouter à la liste : la baguette de pain. Le pain et en particulier la baguette est un incontournable à table pour de nombreux Français, dont le pouvoir d’achat ne cesse de baisser.
Hausse du prix pour la baguette de pain
Mauvaise nouvelle pour les Français, la baguette de pain ne va malheureusement pas échapper à l’inflation. Après la hausse du prix des carburants et de l’énergie, ce symbole national voit lui aussi son prix augmenter. Une hausse de 4 centimes en un an a été observée.
Combien coûte une baguette de pain aujourd’hui en France ? Au mois de juillet 2022, elle était en moyenne vendue 0,93 euro. C’est 4 centimes de plus que l’an dernier. Le prix d’une baguette de pain pourrait bientôt dépasser le seuil de 1 euro, c’est d’ailleurs déjà le cas dans certaines boulangeries.
Un coup dur pour les Français dont le pouvoir d’achat recule. Pour rappel, en 2001, la baguette coûtait en moyenne 66 centimes d’euro, puis 68 centimes en 2022, 87 centimes en 2016 et 90 centimes en 2021. Une nouvelle hausse pourrait être enregistrée à la rentrée.
Quelles sont les causes de cette augmentation ?
La hausse du prix de la baguette est entre autres liée au conflit qui oppose l’Ukraine et la Russie. « L’Ukraine et la Russie sont d’importants exportateurs mondiaux de blé, céréale indispensable » , explique Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française à Actu.fr.
Le prix du blé n’est pas le seul à avoir explosé. Le beurre a lui aussi augmenté (69 % en un et demi), ainsi que la farine, l’énergie et les emballages. « S’il fallait que l’on répercute les augmentations sur les prix, il y aurait des augmentations de 30%. Tous les postes ont augmenté : les matières premières, l’énergie et les emballages » , précise Dominique Anract sur BFMTV.
D’après les professionnelles du secteur, sur le prix d’une baguette de pain, les salaires correspondent à 53 %. Viennent ensuite les matières premières (18 %), puis l’énergie et le loyer (11%). Il n’y aurait donc que 7 % de bénéfices. Les professionnels du secteur demandent à Emmanuel Macron une aide de l’État.
