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« J’ai pété un plomb » : Dahbia Benkired admet s’être droguée juste avant le meurtre de Lola

Publié par Elodie GD le 21 Oct 2025 à 19:06

Si elle n’est pas avare en détails au moment de son interrogatoire, Dahbia B. omet toutefois de mentionner sa récente consommation de Lyrica aux enquêteurs.

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Meurtre de Lola : les détails sordides dévoilés à la Cour

Nouvelles révélations. L’éprouvant procès de Dahbia Benkired se poursuit jusqu’à vendredi 24 octobre. Accusée d’actes de torture suivis du meurtre de la petite Lola, en octobre 2022, la jeune femme a reconnu les faits durant sa garde à vue. Face aux enquêteurs, elle livre une version si choquante que les agents impliqués s’en souviennent encore clairement.

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Décrite par l’un d’eux comme étant « arrogante » et « provocatrice », la jeune Dahbia B. ne montre par ailleurs aucun signe de remords. Avide de détails sordides, elle semble se réjouir d’un statut hors normes qu’induisent sa condition de femme et l’extrême barbarie de ses actes.

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Les révélations de Dahbia B.

Non contente de retenir Lola dans l’appartement de sa sœur, Dahbia B. lui inflige des actes se*uels et la mutile. L’adolescente mourra asphyxiée par le scotch qui l’empêche de respirer, sous le regard glacial d’une jeune femme qui savoure une tasse de café tout en écoutant de la musique.

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Si elle apparaît comme un monstre aux yeux de la Cour, la jeune algérienne semble avoir changé derrière les barreaux. Celle qui a entre-temps adressé une lettre d’excuses à la famille de la victime livre un discours qui se veut émouvant face aux jurés. « Je sais que j’ai tué un bébé, un ange. Je sais qu’au jour d’aujourd’hui, cette fille est au paradis ».

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Les confidences inattendues de l’accusée

Et la jeune Dahbia B. de poursuivre : « Pour tout vous dire, la veille j’avais pris trois Lyrica, un médicament destiné à soigner l’épilepsie, et c’est ça qui m’a mise dans cet état. Le lendemain, j’ai pété un plomb« . « En quoi, ça peut expliquer ce que vous avez fait à Lola ? », questionne alors le président. « Je sais pas, je n’étais pas moi-même », répond-elle. Or, à aucun moment elle n’a évoqué sa prise de médicament et cette impression de ne plus être elle-même face aux enquêteurs.

Encouragée à développer, elle explique encore qu’elle prenait ce médicament à haute dose pour se prostituer. Elle n’aurait pas évoqué auprès de la police parce qu’elle « avai[t] peur ». Baptisée « drogue du pauvre », la prégabaline (substance active du médicament Lyrica) est détournée de son usage initial par certains addicts.

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« L’usage détourné est essentiellement à visée de défonce/euphorie dans un contexte de polyconsommation de substances psychoactives, mais aussi à visée anxiolytique, antalgique ou hypnotique« , détaille l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) sur son site.

« Moi, je l’ai jamais touchée »

La première journée fut pénible pour la famille de Lola qui assiste au balai interminable d’experts qui ont relevé « 38 plaies » sur le corps de la victime. Des plaies localisées dans son dos et sur son cou, d’après une photographie présentée au cours de l’audience.

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Les experts confirment le viol, que l’accusée réfute désormais. « Moi, je ne l’ai jamais touchée« , assure-t-elle. Or, ses déclarations passées disent le contraire. Face aux enquêteurs, la jeune femme avait décrit des actes infligés avec ses mains et ses doigts, des attouchements et un cunnilingus imposé. « Je lui ai touché les seins, mais rien d’autre […] Si je l’avais fait, je l’aurais dit », se défend désormais Dahbia B.

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