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« Il faudrait qu’il y ait une prise de conscience », Juliette Katz parle de son rôle dans « Moi, grosse »

Publié par Jessy le 21 Mai 2019 à 13:00
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Aujourd’hui, la grossophobie est malheureusement ancrée dans la société. On nous dira « encore un mot en -phobie, mais ce n’est pas une peur » . Et pourtant, les insultes reflètent la stigmatisation et la discrimination envers les personnes en surpoids. Un phénomène qui touche plus de 650 millions de personnes dans le monde. France 2 diffusait mercredi dernier Moi, grosse , un film de Murielle Magellan.

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Juliette Katz incarne Raphaëlle dans « Moi, grosse »

La vidéo du jour

Dans la rue, dans son cercle d’amis ou familial, la grossophobie est décidément bien présente. Des petites remarques, des critiques, ou des insultes aussi rabaissantes que blessantes. Tiré du livre de Gabrielle Deydier, le film Moi, grosse met en scène Juliette Katz, comédienne et Youtubeuse. Un premier rôle pour la jeune femme, qui a été touchée par la trame du film. Pour vous la faire courte, Raphaëlle (le personnage principal) est virée de son poste d’animatrice des écoles en raison de son obésité. Elle fait peur aux enfants. À Pôle Emploi, le discours reste inchangé. Il faut maigrir pour trouver un travail. Raphaëlle s’indigne et refuse. Mais sa situation se dégrade, et la réalité la rattrape bien vite. Elle décide de se battre pour avoir le droit d’être qui elle est. « J’avais un peu peur, car il y a pas mal de films sur les grosses où d’un coup elles tombent et elles se trouvent belles » explique Juliette Katz au site 20minutes.fr, avant d’ajouter que le projet lui a finalement plu.

https://www.instagram.com/p/Bw18H4UAhOb/?

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Sois grosse et tais-toi

Juliette Katz, plus connue pour sa chaîne « Coucou les girls » , a pris part au projet avec beaucoup d’enthousiasme. « C’est vrai que les insultes par rapport à mon poids, je les ai vécues et je les vis encore. En revanche, je n’ai jamais eu de problèmes professionnels par rapport à ça » explique l’actrice. Cependant, le personnage qu’elle incarne n’est pas une copie conforme de la jeune femme, qui n’estime pas faire du « militantisme » dans ses vidéos. « J’ai des pensées, des croyances, j’essaie juste d’en parler dans mes vidéos. Si j’étais militante, ce serait par rapport à l’estime de soi » avoue Juliette. Parler de la grossophobie devient important dans la société actuelle régit par des normes presque imposées. Bien qu’un effort soit fait dans l’univers marketing, l’acceptation des personnes en surpoids est encore fragile. En incarnant Raphaëlle, Juliette Katz espère une prise de conscience et une ouverture d’esprit. « C’est important aussi de faire comprendre que quand on est gros, ce n’est pas juste parce qu’on a la flemme, qu’il y a plein de problèmes médicaux différents qui peuvent conduire à l’obésité » explique Juliette, toujours pour 20minutes.fr.

L’utilisation d’un fatsuit : colère et incompréhension chez les internautes !

Alors que la thématique est extrêmement sensible, les internautes ont été surpris de voir l’actrice principale, Juliette Katz, avec un fatsuit, accessoire utilisé pour accentuer la corpulence, et paraître « plus gros » . Sur Twitter, les internautes n’ont pas du tout apprécié de voir l’actrice avec ce « déguisement » , questionnant ce choix. Finalement, Juliette est jugée comme une actrice « en surpoids, mais pas assez pour incarner le personnage de Raphaëlle » . Une internaute s’est dit déçue, en expliquant : « Un téléfilm censé dénoncer les clichés a utilisé le plus gros cliché qui soit » .

Interrogé par L’Express, Olga Volfson, journaliste pour le site Komitid et militante fat et body positive, se dit heurtée par l’utilisation du fatsuit. « C’est un outil de moquerie et d’oppression grossophobe » indique la journaliste. De son côté, Gabrielle Deydier, qui a écrit le On ne naît pas grosse, dont le film est tiré, se dit à l’aise avec l’utilisation du fatsuit : « Juliette Katz est une vraie comédienne, une comédienne grosse. Quand elle porte cette prothèse, elle ne se déguise pas. On n’est pas au carnaval » . Invité sur le plateau de C’est au programme, Juliette Katz défend ce choix :  » Je pense qu’elle a bien fait » .

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